Login

Marché des céréales Pourquoi la zone Mer noire doit-elle être surveillée de très près ?

Avec un potentiel de production en constante augmentation et une grande variabilité du climat, les raisons pour lesquelles les agriculteurs français doivent suivre de près l’évolution de la production des pays de la zone Mer noire sont multiples ! Focus sur la production céréalière de la Russie, de l’Ukraine et du Kazakhstan avec Olivier Bouillet, consultant Agritel installé à Kiev, en Ukraine.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

https://www.dailymotion.com/video/x91qnc0

(Cliquez sur la vidéo pour la démarrer)

Pour Olivier Bouillet, consultant Agritel installé à Kiev, en Ukraine, les trois pays producteurs de céréales qui composent la « zone Mer noire » - Russie, Ukraine et Kazakhstan – prennent une part croissante mais très fluctuante dans les échanges mondiaux de blé. A lui seul, le trio de l’Est représente de 30 à 40 % du volume annuel des échanges mondiaux de cette céréale.

Avec un tel poids sur le marché mondial du blé, le niveau de production de ces trois Etats influence de plus en plus l’évolution des cours. Selon l’expert, les agriculteurs français ont tout intérêt à suivre au plus près l’évolution du potentiel de production de ces pays.

Les incertitudes du climat

Mais la production de blé de la zone Mer noire est l’une des plus aléatoires. En cause : la grande variabilité climatique de ces pays. « En 2010 puis 2012, la forte sécheresse qu’ils ont subie a nettement influencé le cours mondial du blé. » Avec des conditions climatiques qui peuvent fortement pénaliser l’évolution des cultures, la production de ces trois Etats, et donc leur potentiel exportable, peut varier de 30 % !

Pour l’heure, les opérateurs s’annoncent plutôt optimistes quant à la récolte 2013. La grande majorité des cultures ukrainiennes sont en bon voire très bon état. En Russie, le déficit de pluviométrie observé ces derniers mois n’affecte pas le potentiel de production, qui pourrait rester de 20 à 30 % plus élevé que la récolte 2012.

En savoir plus :

L'observatoire des marchés

A lire également :

« L’euro fort a fait perdre 25 à 30 €/t aux céréaliers français »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement